Archive pour la catégorie ‘Cathare 2013 H2’

Pour le compte de la troisième journée du challenge Cathare, coincée entre la fin du monde et Noël, nous recevions nos voisins de Marssac.

C’est Christophe, de retour de sont tennis-elbow, qui avait le privilège d’ouvrir les débats. Il était opposé à un solide 30/2 au service de plomb. Christophe, bien concentré et plutôt calme remportait le premier set 6/4. Dans le deuxième set, les vieux démons ressurgissaient et la nervosité s’emparait peu à peu de notre Cambonais qui voyait le set lui échapper au jeu décisif. Gérard, grippé mais fidèle au poste, dans le rôle de conseiller psychologique faisait merveille et réussissait à resserrer les boulons de notre coéquipier qui revenait peu à peu dans le match. Christophe menait 5/1 et semblait se diriger tout droit vers la victoire. C’était sans compter sur la vaillance de l’adversaire d’un jour qui remontait la pente et parvenait à pousser Christophe au jeu ultra-décisif. Ce jeu décisif fut à la l’image de ce match, indécis et disputé et finalement le sort et sa volonté permirent à Christophe de nous donner le premier point, puisqu’il l’emporta 9 à 7. Un grand bravo à lui, mis à part un ou deux jets de raquette et un petit coup de latte dans la porte du gymnase il a su rester dans le match et se faire violence sur les points importants.

Pendant ce temps, Eric luttait sur la surface humide du court extérieur. Le soleil généreux était quelque peu éblouissant comme notre ami qui semblait contrôler les débats, il emportait le premier set au jeu décisif. La suite lui fût moins favorable, son adversaire grignotait peu à peu son retard, on sentait que les mouches avaient changer d’âne comme aurait pu le dire un commentateur célèbre plus ou moins regretté. Finalement sans avoir démérité, mais en ayant l’impression d’être un peu passé à côté de  la victoire, Eric s’inclinait en trois sets.

Gérard était opposé au visiteur à la technique la plus affirmée et au service le plus tranchant. Il lutta courageusement contre son adversaire et la grippe, son adversaire l’emporta en deux sets. Nous souhaitons à Gérard de retrouver rapidement l’intégralité de ses poumons et son souffle légendaire.

Quant à moi, j’étais opposé au numéro un, dans un match qu’il ne fallait pas perdre et qu’il valait d’ailleurs mieux gagner. Dans le premier set, je fus à la hauteur de l’enjeu et je gagnai 7/5. Mon adversaire plus expérimenté, se mis alors à prendre moins de risques et ce qui devait arriver arriva, à savoir je perdis très (trop) rapidement les deux suivants.

Le double comptait donc pour du beurre que l’on mit un point d’honneur à mettre dans les épinards puisque nous finîmes par l’emporter 6/4 6/4. Pour l’occasion, j’étais associé à Gérard et ses microbes.

L’heure tant attendue du repas  était enfin arrivée. Hélas nos adversaires ne purent honorer notre hospitalité, de peur des embouteillages sur la rocade ils prirent directement la route du retour. Dommage pour eux, le gratin de pommes de terre accompagna parfaitement le gros poisson rouge (qui n’a pas résisté à la fin du monde) de mon aquarium. Le gâteau d’Elsa et le crumble d’Hélène s’avérèrent parfaitement complémentaires. Les fromages et le vin de Gérard ne nous laissèrent pas indifférents.

Dans cette poule, très serrée, rien n’est perdu et je suis persuadé que Cham’s saura regonfler nos troupes pour aller s’imposer en début d’année prochaine en terre castraise.

Je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes de fin d’année.

Philippe Toto

Dimanche 16 décembre, 8 heures, il pleut beaucoup. Départ pour Saïx et Pierre Fabre.

Après le traditionnel café on joue sur trois courts.

• Jean-Luc l’emporte facilement 6/1 ; 6/0 sur un non classé qui tapait fort.

• C’est sans difficulté majeure que je gagne en deux sets 6/2 ; 6/3 sur un 30/5.

• Sam livre une très belle partie contre un 30/2 de bon niveau mais doit s’incliner 6/2,6/2.

• Alain a affaire à un 30/1 qui joue très juste et qui ne tombe pas dans les nombreux pièges qu’Alain tente de lui tendre ; défaite par 6/0 ; 6/3 après avoir eu deux balles de 4/4.

• Le double est décisif ; l’équipe adverse fait rentrer un homme frais style Vincent Moscato, en marcel noir qui découvre des épaules de déménageur, celui-ci contre toute attente se révèle d’une adresse au filet qui fait pencher la balance en faveur de Pierre Fabre, Sam et Jean-Luc s’inclinent 6/3 ;6/4.

Il ne nous reste plus qu’à déguster les sandwiches que nous avions apportés, nos vainqueurs nous fournissant une bière.

C’est sous un soleil magnifique que nous rentrons en nous disant qu’on ne peut pas gagner tous les dimanches !